5 choses que vous ignorez (peut-être) sur le poisson combattant

Le combattant, poisson icône du milieu aquariophile, n’a pas fini de surprendre les scientifiques. On sait généralement qu’il est adapté aux périodes de sécheresses et qu’il est particulièrement résistant au manque d’oxygène mais on en sait peu sur ses techniques d’attaque ou sur son mode de reproduction. On fait le point.

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Les alevins naissent dans des nids de bulles
Reproduction Betta splendens - Nid de bulles
Reproduction Betta splendens – Nid de bulles

Pour se reproduire, le splendens construit un nid de bulles. Et pour l’occasion, le mâle si brutal de réputation devient un minutieux architecte.

Tout au long du processus, l’apprenti constructeur gobe de l’air à la surface puis l’englobe d’une sécrétion buccale qu’il rejette ensuite sous forme de petites bulles qui s’agglomèrent. Grâce à cette sécrétion, les bulles n’éclatent pas, restent collées et forment comme un nid d’écume. Les poissons fraient sous ce nid qui accueille les œufs et les protège jusqu’à ce que les alevins naissent.

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Les combattants peuvent respirer à la surface

Comme tous les poissons de sa famille, le combattant a la particularité de pouvoir respirer de deux manières différentes. En plus des branchies classiques, il est en effet muni d’un curieux appareil respiratoire appelé ‘Labyrinthe‘ qui lui permet d’absorber le di-oxygène de l’air.

Cette particularité lui permet de mieux résister dans des quantités très petites d’eau. Ainsi, en période sèche, les combattants bloqués dans des flaques ou des faussés, peuvent survivre bien plus longtemps que leurs voisins, jusqu’au retour des pluies !

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Les mâles observent les combats de leurs futurs adversaires

Confrontation de Betta splendens
Confrontation de Betta splendens

En 2002, une publication scientifique parue dans Nature4 traitait des ressemblances entre comportement humain et comportement animal en utilisant le combattant comme exemple.

Fait surprenant, les scientifiques ont alors remarqué que les mâles qui ne combattaient pas apprenaient en regardant leurs congénères. Ainsi, avant de s’attaquer à un mâle victorieux, le futur adversaire le scrute et repère ses points faibles. Ils ont également démontré que les femelles évitaient de s’accoupler avec des perdants lorsqu’elles voyaient le combat.

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Le combattant est taillé pour le combat

Le corps du combattant est recouvert d’écailles superposées qui rappellent les bardeaux sur une maison. Au delà d’une fonction protectrice, cette structure facilite le glissement dans l’eau du poisson. Elle est recouverte d’un mucus protégeant contre les infections qui augmente la dextérité du poisson.

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Le combattant possède de nombreux cousins !

Le combattant appartient au genre Betta qui comprend pas moins de 73 espèces répertoriés. Parmi eux, certains poissons sont très paisibles et arrivent plutôt bien à se tolérer. Cependant, plusieurs autres possèdent également des caractères très tenaces, et ne frémiront pas devant un splendens .

Références bibliographiques
  • Nature : Behavioural ecology - Nosy neighbours

A propos de l'auteur

Benoit Chartrer fait partie des membres du projet Fishipédia. Sorti d'une formation d'ingénieur en physique, il a progressivement changé de spécialisation en se tournant vers les technologies Web. Passionné de voyage et de biologie, il tient également un compte Instagram dédié à la photographie animalière.

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