L'Aquarium de Lyon

Rhinopias frondosa, plus communément appelé poisson-scorpion des algues ou encore poisson-scorpion feuillu, est un poisson de récif originaire de la région Pacifique-Indo-occidentale. Il peut arborer différentes couleurs telles que le violet, le rouge, le jaune et le verdâtre en fonction de son environnement d'origine. De même, la densité d'appendices sur son corps est lié à son habitat. Ce poisson, comme tous ceux de la famille des poisson-scorpion, est doté d'épines dorsales venimeuses qui, en cas de piqure, pourraient provoquer d'importantes douleurs. C'est une espèce carnivore qui chasse la nuit. Il se nourrit de poissons et petits invertébrés. Il est présent dans les environnements rocheux et coralligène ou dans les habitats riches en algue pour se camoufler.

Le gardon est un poisson très commun de nos étangs. La reproduction a lieu d'avril à juin, la femelle dépose entre 150 000 et 200 000 œufs sur la végétation, des graviers… Ses effectifs sont en progression partout en Europe. Il profite du réchauffement des eaux dans les zones urbaines et de la canalisation des cours d'eau.

Pendant la journée, elle vit en bancs et elle « broute » souvent les feuilles de posidonie (plante à fleurs sous-marine). Elle consomme aussi les petits animaux qui vivent accrochés sur les feuilles. Les juvéniles vivent à très faible profondeur. Sa chair, molle et fade, est peu appréciée.

Le rotengle se rencontre non loin des carpes et des tanches, dans les eaux douces calmes ou à débit lent. Dans les lacs et les étangs, son lieu de vie de prédilection, il se nourrit d'abord de petits crustacés et de larves d'insecte. Avec le temps, les adultes deviennent de plus en plus herbivores. Cette espèce a été introduite dans plusieurs régions. En Nouvelle-Zélande, elle est responsable du déclin de la faune aquatique sauvage.

Il se reproduit facilement en captivité. Pendant l'accouplement qui peut durer entre 30 et 45 minutes, le mâle forme une boucle au cours du corps de la femelle. Sa chair est comestible, mais son foie est toxique. Son comportement reproducteur a été étudié à l’Université de Liège.

Siganus magnificus, plus communément appelé sigan magnifique, est un poisson-lapin de récif originaire de la mer d'Andaman et de la côte ouest de Sumatra en Asie du sud-est. Il est reconnaissable par la bande noire qui traverse l'œil de manière oblique. Il dispose d'épines dorsales robustes et venimeuses. Il se nourrit d'algue et de petits invertébrés. Il est présent dans les formations coralliennes, souvent branchus, côtières et peu exposées. Les juvéniles trouvent refuge dans les coraux protégés et y grandissent.

L'oeil de ce poisson est masqué par une bande noire qui perturbe la perception visuelle de son corps par les prédateurs. Il a des épines venimeuses sur les nageoires dorsales et pectorales. Il est facile à maintenir en captivité mais il a besoin de cachettes pour s’abriter.

La reproduction du silure a lieu de juin à août. La femelle dépose environ 60 000 gros œufs dans la végétation, le mâle les protège pendant 10 jours. Originaire d’Europe orientale, il a été introduit dans tous les grands fleuves européens. Dans la Meuse, sa taille peut dépasser les deux mètres de long.

Sinularia brassica est un cnidaire vivant en colonie et originaire du bassin Indo-Pacifique et de la mer Rouge. C'est un des seuls coraux mou qui soit bâtisseur de récif, formant des colonies particulièrement denses. Les polypes présentent des tiges courtes ancrées dans un pied imposant en forme de feuilles de laitue.

Sinularia flexibilis est un corail mou originaire de la zone Indo-Pacidique. Cette espèce est visible de la Nouvelle-Calédonie à la Grande Barrière de Corail.

C’est un chasseur nocturne. Il vit dans le fond des rivières, il y reste en position verticale pour se camoufler au milieu des roseaux. Il s'adapte bien dans un aquarium de grandes dimensions. Mais il faut éviter de le laisser avec des poissons de petite taille dont il pourrait se nourrir.

En période de reproduction, les groupes de daurades pénètrent dans les lagunes et les estuaires pour s’accoupler. Recherchée depuis l'Antiquité pour la qualité de sa chair : les Romains engraissaient déjà des daurades dans des viviers. Sa pisciculture intensive s'est développée depuis les années 80.

En journée, ces poissons forment un petit groupe et restent à l’abri parmi les coraux ramifiés. La nuit, le groupe se défait et les individus descendent près du fond pour se nourrir. Pendant la durée d'incubation, les œufs sont gardés en bouche par le mâle. Ce dernier ne se nourrit plus jusqu'à l'éclosion.

Pendant la journée, elle se nourrit de plancton près de la surface. Elle descend vers le fond avant la nuit pour capturer de petits invertébrés. Le mâle est plus coloré que la femelle. C'est une espèce hermaphrodite protogyne : les femelles se transforment en mâle. Sa chair est peu appréciée.

Le chevesne peut non seulement rentrer en compétition avec la truite, mais aussi consommer ses alevins. La reproduction a lieu d'avril à juin, la femelle dépose ses œufs sur des pierres, des plantes… Les pêcheurs apprécient sa combativité mais sa chair est peu consommée car elle contient beaucoup d’arêtes.

Stegostoma tigrinum, plus communément appelé requin-zèbre ou requin-léopard, est un requin de récif vivant en eau de mer et occasionnellement présent en eau saumâtre. Il est originaire des eaux tropicales de toute la région Indo-Pacifique et Indo-orientale. C'est un requin plutôt lent qui rôde la nuit dans les cavités récifales à la recherche de proies telles que les mollusques, les petits poissons osseux, les crustacés ou encore les serpents de mer. Au cours de sa vie, ce requin a la particularité d'afficher des changements de motifs et de couleurs importants. Le nom commun de requin-zèbre est associé aux rayures noires et blanches présentes sur le corps des juvéniles. Son deuxième nom commun, requin léopard, est quant à lui attribué à ses motifs à l'âge adulte, où le corps est majoritairement gris pâle et jaune sable avec des taches de couleur marron foncé. Aujourd'hui, l'espèce est considérée en danger principalement à cause de la surpêche.

L'anémone carpette est répertoriée de la mer rouge jusqu'aux îles de l'océan Pacifique. Comme chez les coraux, elle vit en symbiose avec des zooxanthelles qui lui apportent diverses sources de nourriture via la photosynthèse. Elle complète ses apports en capturant des petits organismes dans ses tentacules urticants.

La méduse boulet de canon est régulièrement répertoriée dans les mers d'Asie du sud-est. Elle semble se développer en masse dans des régions où les poissons prédateurs font l'objet de surpêche. Elle se nourrit de zooplancton, en particulier de larves de bivalves et de gastéropodes, d'œufs de copépodes et de nauplies.

Stylophora pistillata, plus communément appelé corail digitiforme, est un cnidaire originaire du bassin Indo-Pacifique. C'est un corail bâtisseur de récifs à aspect branchus. Cette espèce est très utilisée comme support d'étude concernant l'impact du réchauffement climatique et de l'acidification des océans.

Il se distingue des autres espèces de labres par la forme allongée de sa tête. Les individus qui vivent dans les herbiers de posidonies (plantes à fleurs sous-marines) sont entièrement verts. Le mâle construit un nid d'algues et de graviers où il ventile les œufs jusqu'à l'éclosion.

En période de reproduction, sa coloration devient plus voyante et il construit un grand nid avec des débris végétaux. Il attire l’attention des femelles en exécutant une nage caractéristique. Il s’accouplera avec plusieurs d’entre elles puis il protégera et ventilera les œufs jusqu’à leur éclosion.

Le vivaneau voilier fréquente les fonds sablonneux à proximité directe des récifs coralliens. Ce poisson d'ordinaire solitaire chasse des poissons, des crustacés et diverses espèces de mollusques. C'est un poisson tropical parfois ciblé par les pêcheurs.

La peau de cette espèce sécrète un mucus toxique pour les prédateurs et les parasites. Ce poisson est territorial et les combats entre mâles sont fréquents. Pour pondre, les deux partenaires s’accolent et remontent vers la surface pour libèrer leurs cellules reproductrices qui seront mélangées par les courants marins.

Ce poisson multicolore fréquente les lagons peu profonds et les récifs coralliens au large. Il vit en petits groupes dispersés et passe ses journées à chasser des petits poissons et des foraminifères, des organismes nains unicellulaires. Comme les autres labres, ce poisson change de couleur tout au long de sa croissance.

La girelle paon verte est un poisson emblématique des récifs coralliens de la zone Indo-Pacifique. Cette espèce est parfois surnommée girelle lunaire en référence à la forme et la couleur jaune de leur nageoire caudale. Ce labre se nourrit principalement de petits invertébrés résidant dans les rochers, et d'œufs de poissons.

La girelle paon est l’un des poissons les plus colorés de Méditerranée. Tous les individus naissent femelle, une partie d'entre eux changent de sexe pour devenir mâle au cours de la croissance. La femelle possède une tache noire sur la nageoire dorsale. Cette dernière disparaît lors de la croissance et la coloration deviendra plus vive au moment du changement de sexe. Avec le réchauffement climatique, elle est de plus en plus abondante dans le nord de la Méditerranée.

Cette espèce est particulièrement résistante aux variations de température, au manque d'oxygène et même à certaines pollutions chimiques. Les nageoires pelviennes du mâle sont plus grandes que celles de la femelle. Contrairement à une idée reçue, le mucus sécrété par la peau des tanches ne soigne pas les autres espèces de poissons.